À l’heure où le marché immobilier ralentit et entame une période de consolidation compte tenu du matraquage fiscal ambiant, les parkings apparaissent comme des placements immobiliers particulièrement attractifs qui peuvent atteindre jusqu’à 7 % de rendement.
Les prix de l’immobilier ces dernières années ayant atteint des sommets, il est très difficile d’obtenir des rendements supérieurs à 4 % et les mises de fond deviennent parfois trop lourdes. Le parking quant lui mobilise une mise de fond relativement faible pour un loyer compris entre 100 et 200 euros par mois selon sa localisation.
De 20 000 à 40 000 euros pour un parking à Paris
Investir dans un parking nécessite quelques précautions. La qualité de l’emplacement est primordial pour assurer un bon rendement et éviter des moments de vacance entre locataires.
Il est nécessaire de privilégier les centres-villes et éviter les rues où existent trop de constructions modernes dotées de nombreux emplacements de stationnement en sous-sol.
Il faut savoir qu’un locataire recherche un parking dans un rayon de 100 à 200 mètres maximum de son domicile. Ainsi l’investissement doit se concentrer dans des quartiers où règne la pénurie de stationnement. C’est le cas de certains quartiers de Paris comme le VIIe arrondissement ou le quartier Saint Germain où les prix peuvent atteindre 60 000 euros, voire bien plus comme sur l’île Saint-Louis avec des prix plutôt équivalents à ceux d’un studio.
Si un emplacement de parking valorise fortement un bel appartement situé dans les quartiers huppés, l’investisseur recherchant la rentabilité de son placement doit veiller à ne pas surpayer l’achat de son parking, compte tenu du montant des loyers compris entre 100 et 200 euros selon les quartiers. Mais dans les villes où les places de stationnement payantes ou gratuites se raréfient sous la conduite de politiques urbaines visant à bannir la voiture, les prix commencent à grimper de façon significative et révélatrice d’un besoin de stationnement durable.
Privilégier la qualité de l’emplacement
Outre le choix du quartier et de la rue, il faut aussi être vigilant sur la qualité de la place et sur son accessibilité. Éviter les derniers sous-sols et privilégier des emplacements proches de la sortie. Attention également à la présence de poteaux qui rendent les manœuvres matin et soir fastidieuses et finissent par dissuader le locataire. Enfin, il est nécessaire de bien s’assurer des dimensions de l’emplacement permettant de stationner un gros 4X4 ou seulement une petite citadine.
Comme tout bien immobilier, le parking supporte des frais et taxes d’acquisition de 8 à 12 % dont il faut tenir compte pour estimer sa rentabilité. À cela s’ajoutent les taxes foncières qui varient selon les villes, les départements et la nature du bien. Par contre l’investissement dans un parking est très peu impacté par les charges de copropriété, et la rotation des locataires n’entraîne pas de travaux de remise en état contrairement à un appartement.
Dans les grandes villes de province, de belles opportunités sont également à saisir, notamment dans les quartiers centraux et historiques où une demande constante tire régulièrement les prix vers le haut.
Enfin, s’il n’existe pas d’obligation de signer un bail avec le locataire, il est plutôt recommandé d’en signer un, permettant ainsi d’exiger un dépôt de garantie, de choisir l’index de revalorisation des loyers (l’indice du coût de la construction est le plus souvent utilisé), et de fixer les modalités de récupération du parking notamment en cas de défaut de paiement.
Excellent article,
Pour moi, je trouve que l’immobilier d’entreprise est un meilleur investissement car il peut avoir des taux de rendements supérieurs à 7%, et
vu la hausse des politiques anti-véhicules motorisés dans la capitale est-ce que cela reste un bon investissement à l’avenir ?
Cependant, il peut rester intéressant pour de jeunes investisseurs à la recherche d’un premier investissement !