En période de forte inflation, il est naturel de chercher les moyens de protéger son argent. Valeurs palpables, l’or et la pierre sont naturellement recherchées. Placement préféré des Français, l’assurance-vie attire aussi de nombreux capitaux. Sans oublier les actions, payantes sur le long terme. Mais le risque sous-jacent à chacun de ces placements est très variable. De plus, chacun correspond à des objectifs d’investissement différents et leur niveau de rémunération varie sensiblement. Pour vous guider dans vos investissements, Patrimoine Privé vous détaille pour ses 20 ans deux décennies de performances comparées de ces placements !

 

La vie est-elle un éternel recommencement ? Du début des années 2000 à aujourd’hui, vingt ans se sont écoulés et pourtant les gros titres pourraient faire figure d’un simple copier-coller.

La guerre résonne à nouveau et les bourses mondiales font grise mine.

Le 24 février dernier, la Russie lançait ses troupes à l’assaut de l’Ukraine.

Le 11 septembre 2001, les tours du World Trade Center de New York s’écroulaient sous les attaques de terroristes islamistes, prémices à l’invasion de l’Afghanistan et à la seconde guerre du Golfe…

Sur les marchés financiers, ce début d’année 2022 sonne déjà comme le pire semestre depuis 1970. Les actions et les obligations corrigent de concert.

En même temps, le pouvoir d’achat s’effrite et le moral des consommateurs se dégrade.

Les cryptos sont retournées à la crypte et l’euro a chuté. Seules les matières premières ont progressé, le pétrole bondissant de près de 50 %.

En avril 2000, les premières secousses de la bulle Internet annonçaient son éclatement.
Le crach boursier allait se prolonger trois longues années.

Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine, évoquera des
« exubérances irrationnelles ».

D’un record historique le 4 septembre 2000 à 6 944,77 points, le Cac 40 tombait
à 2 401,15 points le 12 mars 2003.

 

L’immobilier gagnant sur 20 ans

Si les « performances passées ne préjugent pas des performances futures » comme
le stipule la mention obligatoire figurant sur tous les documents d’information des fonds
et autres produits de Bourse…, les performances comparées des placements sur une longue période offrent une mise en perspective des niveaux de performance et de risque propres
à chaque produit d’épargne proposé aux investisseurs.

Ces placements financiers représentent globalement 20 % du patrimoine des ménages,
la part du lion revenant à l’immobilier qui totalise 61 %, selon l’Insee.

Sur 20 ans, l’immobilier, pratiquement sous toutes ses formes, figure d’ailleurs en tête des placements les plus performants, selon l’édition 2022 de l’étude « 40 ans de performances comparées » de l’IEIF, qui utilise le TRI ou Taux de rendement interne pour effectuer son comparatif.

Cette mesure de la rentabilité d’un investissement est en réalité un taux d’actualisation permettant d’égaliser la valeur nette de tous les flux de trésorerie liés à un projet d’investissement et la valeur de l’investissement initial.

Au sein de l’immobilier, les commerces tirent tout particulièrement leur épingle du jeu et figurent nettement en haut du classement avec un TRI 20 ans de 17,6 % sur la période 2001-2021, suivi par les foncières avec un TRI 20 ans de 12,3 %.

Les SCPI affichent un TRI de 8,5 % juste devant l’or, avec un TRI de 8,1 %. Le métal jaune figure ainsi en tête des actifs non immobiliers devant les actions dont le TRI s’élève à 5,1 % sur 20 ans.

Les crises successives de la période 2001-2021, comme l’éclatement de la bulle Internet,
la crise financière des subprimes et la crise de l’euro…, ont particulièrement impacté les bourses mondiales sur ces 20 années.

Les actions devancent toutefois, l’assurance-vie qui affiche un TRI de 3,2 %, les obligations (2,8 %), le livret A (1,8 %) et les sicav monétaires (1 %).

Les actions en tête sur très longue période

Sur 30 ans comme sur 40 ans, l’investissement en actions s’avère sans surprise le placement le plus rentable. Entre 1991 et 2021, le TRI sur l’indice CAC All-Tradable s’affiche au même niveau que celui des foncières cotées, à 8,9 %, et devance l’investissement dans un logement en France (8,8 %).

Les autres placements financiers affichent toutefois des rendements plus qu’honorables.

L’or dégage du 5,6 % tandis que les fonds euros de l’assurance vie avec un taux de 4,7 % sont bien au-dessus des standards actuels.

Quant aux SCPI, leur TRI se situe à 4,4 % et celui du livret A à 2,6 % annuels, ce qui lui permet de battre une inflation de 1,4 % par an en moyenne sur la période.

Sur 40 ans, la victoire des actions est cette fois sans partage par rapport aux autres classes d’actifs. Leur TRI atteint 14,6 %, plus que les foncières cotées (12,6 %) et l’immobilier parisien, qui dépasse tout de même les 10 % (10,6 %).

Sur des cycles très longs, les performances extrêmes, points hauts et points bas, sont gommées et malgré la forte volatilité des actions en territoire positif ou en territoire négatif, leur performance moyenne se maintient à un niveau élevé.

Les SCPI (8,7 %), l’assurance-vie en fonds euros (6,7 %) et les obligations (5,7 %) offrent également des performances alléchantes. À noter enfin que sur très longue période, le taux du livret A s’installe en moyenne à 4,1 % et devance l’or (3,7 %).

 

Les obligations et les fonds en euros pénalisés par les taux zéro

Sur 10 ans (2011-2021), les actions restent toujours en tête du classement avec un TRI
10 ans de 12,4 % devant l’immobilier en direct : les locaux industriels sont en deuxième place avec un TRI 10 ans de 11,4 %. Les obligations, l’assurance-vie et l’or n’ont pour leur part offert qu’une performance de 2 %.

Petit lot de consolation, ces placements ont fait mieux que l’inflation située à 1 % et le livret A (0,9 %).

Franchement décevantes, les sicav monétaires ont enregistré une performance négative, avec un repli de 0,1 %, les taux d’intérêt s’étant affichés à de niveaux historiquement bas dans le sillage des stratégies de « quantitative easing » des grandes banques centrales.

Ces politiques monétaires inédites visant à soutenir l’activité économique mondiale ont propulsé en territoire négatif les taux d’intérêt, du jamais vu !

Quant à l’immobilier, il se positionne de par ses caractéristiques à mi-chemin entre les actions et les obligations. Son couple rendement-risque apparaît pour le moins attractif,
ce placement se révélant moins volatil que les actions, donc moins risqué, tout en étant plus rémunérateur que les obligations.

En revanche, l’immobilier bénéficie rarement de la même liquidité que les actions et les obligations.

Ce constat est particulièrement vérifiable pour l’immobilier physique.

L’immobilier industriel boosté par l’e-commerce

Avec un horizon d’investissement de 5 ans, les actions restent dans le peloton de tête des placements les plus rémunérateurs. Entre 2016 et 2021, les actions occupent la deuxième place du classement de l’IEIF.

Cette solide performance intervient notamment après un exercice 2021 où les marchés ont retrouvé des niveaux records, avec un CAC 40 qui a bondi de 28,85 %, par exemple.

Avec un taux de rentabilité interne de 10,4 %, ces actifs risqués font donc très bonne figure.

Mais ils sont largement devancés par l’immobilier industriel, également appelé immobilier logistique (entrepôts, hangars…), qui dégage une performance annuelle moyenne de
19,5 % sur les cinq dernières années.

Une statistique qui s’explique notamment par l’essor du e-commerce, dont le développement à grande vitesse a été porté par le Covid-19, moteur des ventes en ligne.

Les SCPI, avec 3,9 % de taux de rentabilité interne, arrivent loin, mais font mieux que le fonds euros de l’assurance-vie (1,5 %) et que l’inflation (1,2 %).

Le livret A, dont le taux est descendu au plancher légal de 0,50 % en 2020 et 2021, avant de remonter à 1 % en février 2022, a de son côté fait moins bien que la hausse des prix sur la période examinée, avec un rendement annuel moyen limité à 0,7 %.

Mais il ne s’agit pas du pire placement sur 5 ans, l’investissement dans les foncières cotées en 2016 s’étant traduit par une perte annuelle moyenne de 4,3 % en 2021.

Pour des durées d’investissement inférieures à 5 ans, les actions ne sont par contre plus recommandées, compte tenu de leur niveau de risque.

Avec un horizon d’investissement aussi court, ce placement risqué par excellence sera réservé aux boursicoteurs intervenant en mode trading.

 

La remontée des taux rebat les cartes

La montée de l’inflation est toutefois appelée à remettre en cause les stratégies d’investissement déployées ces dernières années, et même ces dernières décennies, marquées par la parenthèse enchantée des taux zéro.

Le retour à un environnement dominé par les hausses de prix et des niveaux de taux sensiblement plus élevés annonce d’importants bouleversements.

Selon les dernières prévisions de l’Insee, l’inflation en France va continuer de grimper pour approcher 7 % en septembre. L’inflation en Europe est aussi au plus haut.

Elle dépasse 10 % en Espagne ! Ces chiffres mettent la pression sur la BCE pour agir plus énergiquement. Après la Fed américaine, l’institut européen pourrait également être contraint d’enchaîner les hausses de ses taux directeurs.

À moins que le ralentissement de la croissance ne calme naturellement les hausses de prix. Mais à ce stade, le doute prédomine.

D’ores et déjà, l’impact de l’inflation et des hausses de taux d’intérêt est significatif.

La baisse de capitalisation des actions et des obligations américaines sur le premier semestre 2022 a représenté le triple de la correction subie lors de la crise de 2008. L’effondrement est général.

Il n’est pas tant lié à l’ampleur de la baisse qu’au nombre de marchés atteints. L’ensemble de la palette financière est concerné : le monde des taux, toutes les actions, le non coté, les cryptomonnaies, l’immobilier, et plus récemment de nombreuses matières premières industrielles.

Pas un compartiment ne semble à l’abri de la correction. Seuls les cours de l’énergie caracolent à des plus hauts.

« Il est rarissime qu’aucun actif ne soit épargné. En général, la baisse des actions s’accompagne, au minimum, d’une bonne tenue des obligations souveraines.

Cette fois-ci, la brutale envolée de l’inflation a conduit les taux d’intérêt à la hausse, précipitant les marchés de taux dans la tourmente.

La contraction des liquidités qui en résulte est considérable et ses conséquences – sur les économies et les marchés financiers – semblent encore largement sous-estimées » analyse Jacques de Panisse, président, gérant et associé d’Optigestion, tout en n’excluant pas une prochaine récession et son impact négatif sur les bourses mondiales : « Les plus optimistes estiment que la baisse subie par les actions prend déjà en compte l’essentiel des déceptions futures.

Il se pourrait que les cours actuels reflètent principalement les effets de la remontée des taux d’intérêt sur les valorisations mais que les effets d’une récession n’aient pas encore été vraiment intégrés ».

Une épargne post-covid surabondante

Quel que soit l’environnement macroéconomique et l’état de santé des marchés financiers, les Français auront à cœur de faire fructifier leur épargne ou à défaut de la prémunir contre l’inflation.

Selon la Banque de France, le surplus d’épargne financière des ménages, constitué sur deux ans, entre le premier trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021, calculé comme la différence entre les flux d’épargne financière observés et les flux qu’on aurait obtenus en prolongeant la tendance pré-Covid, est estimé à 175 milliards d’euros, après 113 milliards à fin 2020.

En moyenne sur l’année, le taux d’épargne des ménages en France s’établit à 19,5 % en 2021 selon l’Insee après 21,4 % en 2020. Le taux d’épargne financière a également reculé : il s’établit à 8,7 % en 2021 après 12,2 % en 2020.

En 2021, l’épargne financière s’est principalement portée sur les dépôts bancaires qui ont progressé de plus de 104 milliards d’euros : dépôts à vue et dépôts rémunérés dont les encours s’établissent respectivement à 672 milliards d’euros et 1 161 milliards d’euros à fin 2021.

L’assurance-vie a progressé de 39 milliards d’euros et représente désormais un encours de 2 178 milliards d’euros. En lien avec les performances de 2021, la Bourse continue d’attirer un nombre croissant d’investisseurs : 1,6 million de particuliers ont passé un ordre d’achat ou de vente en 2021, dont 217 000 nouveaux entrants.

Investir selon son profil rendement-risque

Avant de s’exposer sur les marchés actions ou l’obligataire, les investisseurs doivent aussi prendre du temps pour définir leur stratégie d’investissement selon leurs objectifs patrimoniaux et leurs profils.

La pondération entre chaque classe d’actifs doit en particulier faire l’objet d’une analyse approfondie des besoins et des projets patrimoniaux de chaque investisseur en fonction de son aversion au risque et de son horizon d’investissement.

Il est notamment conseillé de se faire accompagner par un professionnel pour définir une allocation optimale, qui pourra faire l’objet d’arbitrages selon l’évolution de la situation économique ou personnelle de l’investisseur.

De fait, l’allocation patrimoniale doit évoluer en fonction des mutations de l’environnement économique et des marchés financiers pour demeurer en adéquation avec les objectifs initialement définis.

Pour les épargnants recherchant un placement de « bon père de famille », avec la certitude d’éviter toute fluctuation, il n’y a pas de secret : il faudra se contenter des livrets défiscalisés ou d’une assurance-vie investie 100 % en fonds euros.

Avec la montée de l’inflation, le livret A devrait voir sa rémunération significativement progresser. Actuellement à seulement 1 %, son taux est attendu au-delà des 2 %,
voire 2,5 %.

La revalorisation du livret A devrait également permettre à d’autres livrets d’épargne de bénéficier d’une revalorisation, LDDS et LEP en chefs de file. Pour rappel, le plafond du produit d’épargne préféré des Français est fixé à 22 950 euros.

Enfin, toute personne, majeure ou mineure a la possibilité d’ouvrir un livret A en France. Seul hic, il est impossible d’en détenir plusieurs dans différents établissements bancaires.

Les fonds en euros devraient aussi bénéficier de la hausse des taux d’intérêt.

Ces fonds garantis sont majoritairement composés d’obligations d’États ou d’entreprises.

Si leurs rendements ont régulièrement baissé depuis plusieurs années pour avoisiner les 1,3 % en moyenne, un point bas pourrait avoir été atteint.

À partir de 2023, leurs rendements devraient graduellement repartir à la hausse.

Pour investir en bourse privilégier l’assurance-vie ou le PEA

L’assurance-vie multisupports jouit d’une grande flexibilité, avec la possibilité à tout moment d’augmenter, de réduire, stopper ou reprendre ses versements.

C’est un produit d’épargne qui permet d’investir sur de nombreux supports allant des fonds d’investissements, aux ETF en passant par les fonds immobiliers…

Contrairement aux idées reçues, l’argent investi n’est pas bloqué. Au bout de 8 ans,
la fiscalité est allégée. En cas de rachat, l’assuré bénéficie par an d’une exonération d’impôt de 4 600 euros pour une personne ou 9 200 euros pour un couple.

Autre avantage de l’assurance-vie : il est possible de faire piloter son portefeuille par une société de gestion. Selon les établissements, cette option est baptisée gestion pilotée ou gestion sous mandat.

Pour les épargnants ne bénéficiant pas des connaissances suffisantes des marchés financiers ou du savoir-faire pour déterminer la composition de leur portefeuille, des experts les accompagnent dans la sélection des actifs et dans leur gestion au quotidien.

Le Plan d’épargne en actions se distingue pour sa part à la fois par la faiblesse des frais et sa fiscalité avantageuse. Au bout de 5 ans, seuls les prélèvements sociaux sont imputés aux plus-values à payer.

Le PEA présente cependant un certain nombre de contraintes. Il est plafonné à 150 000 euros. En cas de retrait avant cinq ans, il faut le clôturer. Il ne permet d’investir que dans des actions européennes ou des fonds d’actions européennes. Et enfin, il n’est possible de posséder qu’un seul PEA.

 

À chaque profil d’investisseur son type de support

Après le choix de son enveloppe fiscale, un investisseur devra concocter son portefeuille d’investissement, autrement dit choisir les actifs qui le composent.

Chez la plupart des courtiers, les épargnants ont le choix parmi une très large sélection, parfois plusieurs centaines d’OPCVM, comprenant des actions, des obligations, des fonds d’investissement et des fonds indiciels tels que les ETF ou trackers.

Deux écoles peuvent alors s’affronter entre la gestion active et la gestion passive.

Dans le cas de la gestion active, des gérants professionnels proposent des fonds d’investissement créés et gérés au quotidien par leurs soins. Leur objectif est de surperformer le marché.

De leur côté, les fonds indiciels se contentent de répliquer la performance du marché,
ni plus ni moins. Leurs supporters diront que les marchés actions étant orientés à la hausse sur le long terme, les chances de réaliser des gains sont plus que probables.

A contrario, ces fonds n’ont pas vocation à amortir les baisses de marchés, ni même les krachs.

Avantage non négligeable toutefois, les fonds indiciels présentent jusqu’à 10 fois moins de frais que certains fonds d’investissement classiques.

Moins de frais, c’est nécessairement plus de performance, puisqu’ils sont prélevés par les sociétés de gestion même quand un portefeuille est en perte.

Ne pas négliger la place de l’immobilier dans un patrimoine

 

Si l’immobilier physique constitue souvent la première pierre d’un patrimoine,
avec l’acquisition de sa résidence principale, d’autres portes d’entrée permettent de se constituer un patrimoine immobilier.

Avec la hausse des prix de l’immobilier, des taux d’intérêt et les exigences de plus en plus prohibitives exigées par les banques pour devenir acquéreur, la « pierre papier » apparaît pour certains épargnants comme le seul moyen de diversification de son épargne dans l’immobilier.

Le prix des parts est de fait incomparable avec le prix d’un bien immobilier acheté individuellement.

Quelques dizaines d’euros peuvent suffire pour investir chaque mois dans la pierre papier. Ces véhicules permettent en outre d’accéder à différentes catégories d’actifs en dehors de l’immobilier d’habitation, comme les bureaux, les centres commerciaux ou les entrepôts logistiques…

Figurant parmi les vétérans de la pierre papier, les SCPI (Société civile de placement immobilier) ont pour objectif d’acquérir et de gérer un patrimoine immobilier locatif.
Leur rendement est en moyenne de 4,35 % par an et il est plutôt stable d’une année sur l’autre.

En revanche, les frais des SCPI peuvent être très élevés, avec jusqu’à 12 % de frais d’entrée. Par ailleurs, les revenus des SCPI sont soumis à la fiscalité des revenus fonciers et, de manière générale, ils vont donc être intégrés aux revenus et seront donc soumis à la tranche marginale d’imposition du foyer.

Les sociétés d’investissement immobilier cotées ou SIIC constituent une alternative aux SCPI. Mais ces deux véhicules ont des différences majeures.

Les SIIC sont des sociétés cotées en Bourse. Ces placements sont donc proches d’un investissement en actions, avec potentiellement une forte volatilité. Par contre, les SIIC sont disponibles à tout instant et elles offrent une bonne diversification ainsi que des frais réduits dans le cadre de fonds indiciels.

Pour investir dans l’immobilier, les biens vendus en loi Pinel sont en revanche fortement déconseillés. Bien sûr défiscaliser est au premier abord attractif, mais les biens sont souvent vendus très au-dessus de leur prix de marché.

Si l’analyse des performances passées donne une indication sur le potentiel de chaque placement, le retour d’une inflation importante dans les prochaines années ajoute toutefois une inconnue à l’équation après des décennies de taux zéro.

Les professionnels conseilleront toutefois de privilégier les actions en période d’inflation avec un objectif de long terme et à condition d’accepter une dose de risque. Le différentiel entre l’inflation et la hausse des taux d’intérêt sera déterminant.

La réévaluation des rémunérations sans risque comme les livrets A et les fonds en euros sera dès lors à surveiller !