Au vu de la conjoncture actuelle, nous sommes de plus en plus amenés à vouloir diversifier notre patrimoine et faire fructifier notre argent autrement.
Comment placer son argent de façon responsable et à moindre risque ?
C’est la foncière solidaire FEVE (Fermes En Vie) qui innove en la matière en offrant aujourd’hui la possibilité d’investir dans des terres agricoles pour financer des fermes agroécologiques en France.

 

Le foncier agricole désigne les terres utilisées pour produire des cultures, élever du bétail ou pour toute autre pratique visant à produire des aliments ou des ressources utiles d’origine agricole.

Le foncier agricole peut inclure des champs cultivés, des pâturages, des vergers,
des vignobles ou encore des terres pour l’élevage.

La préservation et la gestion durable de ces terres agricoles sont cruciales pour la production alimentaire et la sécurité alimentaire de la France. Le foncier agricole représente une possibilité de placement financier responsable intéressant pour diversifier son patrimoine en investissant dans un actif tangible.

Particuliers ou entreprises peuvent, à travers cette foncière solidaire, devenir porteurs de divers projets agricoles.

À l’origine, les fermes étaient transmises de génération en génération, mais 40 % des agriculteurs français vont partir à la retraite d’ici 10 ans.

Aujourd’hui, de nouveaux et jeunes agriculteurs souhaitent s’installer, mais comment rendre leur métier possible sans avoir accès au foncier ?

Les coûts d’investissements (foncier et installations pour exercer) sont généralement très chers, peu de banques peuvent financer.

C’est là que FEVE, dont l’objectif est d’accélérer la transition écologique, entre en jeu en achetant des terres agricoles pour permettre à ces jeunes de s’installer.

Avec l’argent investi, la foncière acquiert des terres agricoles qui sont exploitées selon une charte agroécologique ambitieuse qui a pour socle l’agriculture biologique, la diversification des productions et un travail minimal des sols.

Fermes en Vie compte maintenant 19 agriculteurs(rices) déjà installé(e)s.


> UN PLACEMENT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

FEVE offre une alternative impactante à ceux qui souhaitent aligner leur épargne à leurs valeurs. En effet, le monde agricole connaît une crise
de la transmission et 110 000 des 220 000 fermes à transmettre dans les
10 ans qui viennent sont menacées de disparaître si elles ne trouvent pas de repreneurs.

C’est en soutien aux porteurs de projets agricoles que FEVE intervient,
via l’épargne citoyenne pour les aider à financer le foncier agricole sur
lequel ils vont pouvoir démarrer leur exploitation. Le tout en favorisant les démarches agroécologiques.

FEVE s’assure bien d’étudier si les porteurs de projet sont alignés avec leur charte agroécologique. L’option d’achat qu’ils détiennent dans leur bail
rural de 25 ans est soumise au bon respect de cette charte.

Cet engagement fort a valu à FEVE l’agrément du label Entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), ce qui rend le placement attractif puisqu’il permet une réduction d’impôt.


UN PLACEMENT TANGIBLE

Fermes En Vie vous permet d’investir à partir de 500 €, dans le foncier agricole en participant à l’acquisition de fermes françaises, qui seront louées puis ensuite rachetées par des agriculteurs engagés.

En investissant, vous devenez détenteur de parts de cette foncière solidaire.

Il n’y a pas de versement de dividendes, mais des parts réévaluées par an, à hauteur de 2 à 3 %.

Un rendement brut estimé à 7 % et 5 % après déduction d’impôt.

L’investissement se fait en ligne sur le site www.feve.co, où l’on peut retrouver ensuite dans son espace personnel les documents importants : bulletin de souscription, attestation fiscale, informations sur la foncière (niveau de collecte, projets financés, indicateurs d’impact).

Mais il également possible, via cet espace, de parrainer des proches, d’offrir des parts en cadeaux et de réinvestir facilement.

LA TERRE, UNE VALEUR SÛRE

La valeur de cet actif a progressé régulièrement sur les 40 dernières années.

En effet, en France, depuis 1997, les prix des terres agricoles ont augmenté en moyenne de 3 % par an. Selon FEVE, le prix moyen pour un hectare de terres agricoles sans bâtiment en 2022, s’élève à 6 498 €, soit une hausse de +2,6 % par rapport à 2021 (Sources : Agreste et Eurostat).

Même constat pour les terres avec ou sans bâtiment (d’habitation ou d’exploitation), dont le prix moyen en 2022 est de 8 124 €/ha, soit +1,2 % par rapport à 2021.

La dynamique s’inscrit dans une tendance de fond puisqu’en France, entre 1996 et 2016, la valeur des terres agricoles aurait augmenté de 54 % selon Terres d’Europe-Scarf.

Il est fort probable que la demande croissante des néo-ruraux de s’installer à la campagne tire les prix à la hausse, avec un écart qui se creusera entre les fermes éloignées des pôles d’intérêt régionaux (commerces, tourismes) et les terrains bien situés, où la demande va devenir extrêmement forte.

 

CARTOGRAPHIE DU FONCIER AGRICOLE

Par hectare, le prix moyen est de 8 124€ (avec ou sans bâtiment) et de 6 498€ pour une terre « nue ».

Parmi les départements les plus chers de France, nombreux sont situés le long de la côte méditerranéenne.

Ainsi, portée par les trois départements les plus coûteux de France (Var, Bouches-du-Rhône et Vaucluse), la région PACA se positionne largement comme la plus chère de France en matière de terres agricoles, avec un prix moyen porté à 17 033 €/ha.

La région Occitanie, qui compte aussi parmi les départements les plus onéreux du pays (Hérault, Gars et Pyrénées-Orientales), ne brigue que la 3ème place du classement des régions les plus chères de France.

En effet, des départements plus isolés – et donc plus accessibles comme la Lozère,
le Lot et l’Ariège – abaissent la moyenne.

À la deuxième place du classement, on retrouve la petite région (5 départements) de Normandie, où le prix moyen des terres agricoles est de 10 743 €/ha.

Ces trois régions ont pour points communs d’être des zones côtières, qui attirent de nombreux touristes tout en comptant plusieurs métropoles en leur sein ou à proximité.

L’Île-de-France est tout proche du podium, avec une moyenne de 9 676 € par hectare.
À l’inverse, les régions les moins chères de France en matière de terres agricoles sont la Corse, les Pays de la Loire et la Bourgogne-Franche-Comté.

Ces régions comptent parmi les départements les moins onéreux de l’Hexagone avec la Loire-Atlantique, la Vendée, la Haute-Saône, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire et l’Ain, à moins de 3 000 € par hectare.

Agrifrance publie sa note de conjoncture sur l’investissement foncier rural en France (BNP Paribas Wealth Management 2023) : Sur les 10 dernières années, le prix du foncier agricole français a progressé de 3,6 % par an.

L’année 2022 a été particulièrement dynamique, avec 480 400 hectares cédés en 2022, pour 7,14 milliards d’euros.

Néanmoins, pour la première année depuis 2007, le foncier agricole libre de bail a fléchi en 2022 par rapport à l’année précédente (-1,5 % pour les terres céréalières et -1,6 % pour les prairies).

Ceci peut s’expliquer par la baisse de la production de céréales liée notamment à la sécheresse et aux chaleurs record enregistrées.

Les prévisions pour 2023 sont optimistes : même si la stagnation de l’économie mondiale pèse sur les cours, le Copa-Cogeca (Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne/ Confédération générale des coopératives agricoles) anticipe une augmentation générale de la production de céréales en Europe, à 277 millions de tonnes soit une hausse de 4,6 % par rapport à 2022.

Le marché des terres agricoles demeure ainsi très attractif, par rapport à l’évolution du prix des forêts et du foncier agricole européen, aujourd’hui très élevé.