Coup de projecteur sur quelques noms bons à connaître…

 

Mandarine Gestion

Un bien joli nom pour une société de gestion indépendante, créée en 2008 par Marc Renaud son PDG avec l’aide de La Française de Placements, de La Banque Postale et de la famille Dassault, autant de noms qui donnent confiance d’autant plus que Marc Renaud, professionnel chevronné de la gestion d’actifs, affiche de belles références étant passé en particulier par Fimagest et CCR.
Mandarine présente notamment 3 gammes de produits : Mandarine Valeur, un fonds « value » d’actions européennes, Mandarine Unique composé de petites valeurs européennes de croissance et Mandarine Réflexe, un fonds flexible. Ces fonds sont disponibles auprès de CGP et de banques privées. À noter les belles performances autour de 100 % sur 5 ans de Mandarine Valeur et Mandarine Opportunités.

 

Quilvest Gestion

Affiche haut et fort ses convictions : en allocation sectorielle, il conseille de privilégier le secteur automobile avec Volkswagen, Renault et Michelin qui ont des valorisations bien inférieures à leur moyenne historique ainsi que le secteur des assurances avec AXA, Allianz et Generali.
À noter que Quilvest Gestion dépend de la discrète et très professionnelle banque Quilvest qui fait partie elle-même du Groupe Quilvest, groupe familial de la 4ème génération, vieux de plus d’un siècle, coté à la Bourse de Luxembourg et doté de 600 millions de fonds propres. C’est par excellence la banque des grandes fortunes familiales à qui elle apporte des solutions réellement personnalisées telles que des fonds dédiés, véhicules de gestion sur-mesure à partir de 5 M€.

 

Carmignac

Ce grand nom de la gestion collective aurait-il perdu la main, comme le titrait l’un de nos confrères ? Ce n’est pas si simple. Certes son fonds emblématique Carmignac Patrimoine qui avait fait des miracles lors de la crise de 2008 a réalisé l’année dernière la modeste performance de + 3,53 %, l’équivalent d’un fonds euros dans les bons contrats d’assurance-vie. En revanche, Carmignac Investissement a réalisé +14,27 % alors que Carmignac Emerging Patrimoine faisait -13,64 % sur l’année dernière. Ces disparités s’expliquent évidemment par la nature de ces marchés. Par chance, les lecteurs de Patrimoine Privé n’ayant pas été exposés aux multiples pages de publicité parues en fin d’année n’auront pas succombé à la tentation de souscrire à des fonds vulnérables. Mais aussi, on peut espérer que les changements d’équipe intervenus récemment seront profitables aux clients ; le plus piquant, c’est de constater qu’au moment où Carmignac est discuté en France, Edouard Carmignac donnait une leçon à la place financière suisse dans Finanz und Wirtschaft, le prestigieux journal de Zurich, dans un article intitulé Comment j’investis ; comme quoi nul n’est prophète en son pays.
Dans l’intérêt même des nombreux épargnants qui lui ont fait confiance, espérons qu’il ne s’agit que d’une mauvaise passe et que les contre-performances passées ne préjugent en rien de contre-performances futures. D’autant plus qu’il affiche bien davantage d’années gagnantes que perdantes. Et, qui sait, si une nouvelle crise survient, Carmignac fera peut-être des miracles… (contactée par nos soins cette société n’a pas souhaité répondre).

 

Cholet Dupont 

Fait preuve d’un certain optimisme et attend une stabilisation ou une reprise convaincante des marchés avec de bons volumes pour surpondérer les actions en Europe et au Japon. En matière d’allocations sectorielles, les valeurs industrielles et financières ou encore automobile, banque et santé sont à surpondérer alors que les valeurs liées aux matières premières et à la consommation courante seraient à sous-pondérer. En matière d’obligations, ce sont évidemment les obligations européennes à haut rendement ainsi que les convertibles qui retiennent l’attention de la société de gestion.