Pour disposer d’une retraite décente, les Français n’ont d’autre solution que de se prendre en charge. Le régime de retraite par répartition n’apparaît plus en capacité de remplir sa mission. Il convient donc d’épargner pour se constituer personnellement un capital pour ses vieux jours ou bénéficier d’une rente. Quand commencer son effort ? Vers quelles solutions s’orienter ? Autant de questions auxquelles répondent les professionnels interrogés par Patrimoine Privé.

 

Ce n’est une surprise pour personne, les caisses de retraite sont en difficulté. Au regard des dernières données du Conseil d’orientation des retraites, la situation est même pire que prévu. Le retour à l’équilibre des budgets apparaît impossible d’ici 2030. Cela supposerait tout simplement un miracle. Que le chômage tombe à 4,5 % alors que pour l’instant il dépasse les 10 %. Même dans l’hypothèse d’un retour du chômage à 7 %, la perspective d’un retour à l’équilibre reste plus que flou. Au contraire, le déficit continuerait à se creuser jusqu’à représenter 0,4 % du PIB et même 0,5 %, si le chômage restait collé à la barre des 10 %. Malgré trois réformes des retraites en 12 ans, la solution pour un retour à l’équilibre du régime des retraites passera par l’abaissement des pensions ou de nouvelles augmentations des cotisations. Il n’est pas certain que le récent passage de l’âge de la retraite à 62 ans soit la voie vers une embellie durable.

 

Préparer sa retraite dès 40 ans, voire 30 ans

Aujourd’hui, la préparation de la retraite est ainsi devenue l’un des principaux motifs d’épargne pour un Français sur deux. La dérive des déficits des régimes de base et plus généralement des comptes publics, sur fond de croissance désespérément apathique, impose d’être prévoyant. D’autant que le mode de vie des jeunes retraités n’a plus rien de comparable avec celui de leurs aînés. Chacun aspire à profiter de la vie, y compris pour ses vieux jours. Le constat est sans appel. Il est vital de débuter son effort d’épargne le plus tôt possible. En moyenne, les Français commencent à préparer leur retraite à partir de 45 ans.

À 55 ans, les chances de se construire un supplément de revenus est de fait quelque peu illusoire. Il est préférable de se fixer un horizon de placement de 25 à 30 ans. Par ailleurs, le risque en commençant à préparer sa retraite à seulement la cinquantaine venue est de se télescoper avec d’autres dépenses… C’est généralement l’âge où les enfants entreprennent des études supérieures qui mobilisent une grande partie des capacités d’épargne. Il faut donc être un peu fourmi, sinon les lendemains pourraient s’avérer moins chantants. Il est globalement estimé que pour obtenir une rente de 1 000 euros par mois à partir de 65 ans, si l’effort d’épargne commence à 55 ans, il doit être de 1 200 euros par mois, alors qu’il ne sera que de 360 euros par mois pour un épargnant qui a 40 ans.
Il peut être ainsi divisé par quatre en s’y prenant tôt.

 


Jean Médecin, membre du Comité d’investissement
de Carmignac Gestion

Carmignac-Jean-MedecinPatrimoine Privé : Le système de retraite par répartition est-il apte à remplir sa fonction ?
J.M. : L’accord Argic-Arrco signé fin octobre ne résoudra pas définitivement le problème des retraites en France. A l’image des multiples réformes engagées ces dernières années, il s’apparente plus à un nouveau sparadrap. Les déséquilibres entre les cotisations et les pensions vont perdurer. Au-delà du contre-coup du baby boom, l’allongement de la durée de vie, parallèlement à une entrée de plus en plus tardive des jeunes dans le monde du travail et un risque de sortie temporaire de l’emploi pour cause de pré-retraite ou chômage, les problématiques des retraites sont structurelles et s’inscrivent sur le long terme. Pour les ménages, la seule solution est de constituer soi-même une retraite complémentaire financière en sus du régime général.

P.P. : Comment procéder pour se constituer soi-même sa retraite ?
J.M. : Pour préparer sa retraite, trois règles d’or sont à respecter. Souvent sous-estimée, la première règle est de démarrer le plus tôt possible son investissement. Plus la période d’épargne est longue, plus le capital est magnifié grâce aux rendements composés. Ainsi 1 000 euros investis chaque année pendant 25 ans se transforment en 50 000 euros avec un placement proposant un rendement annuel de 5 %. Le même capital investi sur le même placement mais pendant 10 ans seulement (soit 2500 euros par an) ne délivrera que 33 000 euros in fine. Il est donc conseillé de débuter dès 30 ans et non pas 40 ou 50 ans son effort. La deuxième règle est de privilégier les versements programmés. Bien malin celui qui peut deviner les pics et les creux des marchés financiers. Pour lisser leur volatilité, il faut investir de façon régulière. Enfin, les investisseurs non professionnels devront faire appel à des gestionnaires ou produits capables de passer les crises et ne pas détruire les rendements engrangés. Investir sur le long terme ne suffit pas. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que le Stoxx 600 entre 2 000 et aujourd’hui affiche un retour sur investissement pratiquement nul. De même sur la décennie 70, le Cac 40 a pratiquement été étale.

P.P. : Quelle solution propose Carmignac Gestion ?
J.M. : Avec Carmignac Patrimoine, Carmignac Gestion propose à ses clients un fonds flexible permettant de se constituer un capital et d’optimiser son utilisation en vue de la sortie pour sa retraite. Il offre de fait deux types de parts : des parts de capitalisation et des parts de distribution qui permettent aux épargants de bénéficier d’un revenu mensuel dont le niveau est défini annuellement. L’objectif de Carmignac Patrimoine est double. Il dégage du rendement sur le long terme et vise à préserver le capital du porteur pendant les périodes de stress des marchés financiers. En 2008 par exemple, année meurtrière pour les bourses, Carmignac Patrimoine est parvenu à afficher une performance légèrement positive. Notre fonds est diversifié et utilise trois moteurs de performance : les actions internationales, les obligations internationales et les devises.

P.P. : D’autres critères de choix sont-ils à surveiller ?
J.M. : Au moment de choisir un placement, la deuxième dimension clé à surveiller au-delà de la qualité du produit financier reste la fiscalité. Il est ainsi conseillé d’opter pour une enveloppe fiscale adaptée pour maximiser ses rendements même si l’incertitude fiscale demeure un vrai casse tête dans la durée y compris pour les fiscalistes. Il est par ailleurs important de constituer son plan d’épargne par rapport à son plan de carrière. Si la visibilité est bonne, il sera possible de fournir un effort d’épargne pour sa retraite moins important et de privilégier d’autres dépenses ou catégories de placements pour remplir d’autres objectifs !


 

La résidence principale : 1ère pierre à l’édifice

Si se préparer le plus tôt possible à la retraite est une sage option, se décharger de tout crédit immobilier est également une bonne piste. Acquérir sa résidence principale constitue ainsi la première pierre à l’édifice. C’est le socle pour gagner en autonomie et s’affranchir d’une charge tel que le remboursement d’un crédit immobilier… surtout au moment de la retraite où les revenus seront moins florissants.

Mais l’achat de biens immobiliers ne doit pas, autant que possible, se cantonner à la résidence principale. L’immobilier locatif a également des atouts, en direct ou au travers de la pierre papier. L’immobilier peut de fait aussi servir à se constituer une rente. L’immobilier locatif permet en outre de se constituer un capital avec un effort d’épargne réduit. Au-delà du fait que les taux de crédit sont actuellement particulièrement alléchants, les loyers perçus peuvent être utilisés pour rembourser le crédit. Autre avantage, tous les produits issus de l’immobilier sont indexés sur la tendance de l’inflation. Les loyers des logements sont réévalués en fonction de l’IRL, les baux commerciaux en fonction de l’indice du coût de la construction… C’est fondamental pour se protéger contre le risque de résurgence à moyen-long terme de tensions inflationnistes.

Mais qu’il s’agisse d’investir dans l’immobilier via la Loi Pinel ou dans la pierre papier, il est essentiel de surveiller la qualité du sous-jacent. Les SCPI sont en tout cas une option à ne pas négliger. Les rendements sont relativement élevés. Il est toutefois conseillé de privilégier les SCPI adossées à de l’immobilier de rendement comme les bureaux ou les commerces. Le logement n’est pas forcément le plus porteur. Mais, même si les Français ont une affection toute particulière pour la pierre, il faut arrêter de considérer l’immobilier comme un actif sans risque. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les écarts de prix de la décennie écoulée.

 

Le Perp : se bâtir une retraite individuellement

Pour préparer sa retraite, la diversification de ses placements est ainsi un précieux allié. Il ne faut surtout pas se cantonner à l’immobilier. Surtout qu’à titre individuel, différents placements permettent de préparer sa retraite. Le plus connu est le Plan d’Épargne Retraite Populaire ou Perp Le souscripteur bénéficie de conditions fiscales avantageuses sur les primes versées, avec l’allègement de son impôt sur le revenu. Il est particulièrement conseillé aux épargnants soumis à une tranche marginale d’imposition élevée.

Mais pas seulement. Pour les contribuables les moins imposés, le Perp est également une opportunité pour optimiser la pression fiscale tout en se constituant une épargne pour ses vieux jours. Jusqu’à l’âge de la retraite, l’épargne est toutefois bloquée. Ensuite, l’épargnant perçoit un revenu régulier supplémentaire versé principalement sous forme de rente viagère. Depuis peu, la sortie en capital est également prévue. Mais, elle est limitée à 20 % du capital. Parfois dépeint comme un inconvénient, le blocage des sommes versées sur un Perp, sauf cas de force majeure comme le chômage… peut être un atout. Quoiqu’il arrive, cette épargne est bloquée pour vos vieux jours, à l’abri de se voir dépensée sur un coup de tête pour partir en vacances…

Les fonctionnaires ou les travailleurs indépendants tels que les artisans… bénéficient également de dispositifs fiscaux pour se constituer une retraite complémentaire. Pour les travailleurs non salariés, les contrats Madelin sont ainsi une piste à explorer. Ces contrats permettent aux professionnels de bénéficier d’une fiscalité attrayante puisque les cotisations sont déductibles du revenu imposable dans certaines limites. Les fonctionnaires pourront de leur côté opter pour la Préfon. Ce produit donne lieu également à des déductions fiscales importantes à l’entrée.

 

Préparer sa retraite avec son entreprise

Pour les salariés dont l’entreprise propose de l’épargne salariale, il est conseillé d’ouvrir un plan d’épargne entreprise (PEE) et/ou un plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco). Ces produits sont intéressants car ils peuvent être abondés par les entreprises et donnent lieu à une rente défiscalisée. Le Perco peut ainsi recevoir des versements issus de l’épargne personnelle mais aussi de l’intéressement, de la participation aux résultats de l’entreprise, qui peut également abonder en complément. La sortie, au moment de la retraite, se fait sous forme de rente ou de capital. Le seul inconvénient est que les sommes versées sur le Perco sont quasiment indisponibles jusqu’au départ à la retraite du salarié (sauf quelques cas exceptionnels, comme en cas d’achat d’une résidence principale).

Jusqu’à présent, le Perco ne pouvait être instauré que par un accord collectif (dans les entreprises dotées d’un délégué syndical ou d’un comité d’entreprise) ou une décision unilatérale de l’employeur. Depuis le 8 août 2015, ce plan peut aussi être mis en place par la ratification à la majorité des deux tiers du personnel d’un projet de contrat proposé par l’employeur, comme c’est déjà le cas notamment pour la participation et l’intéressement. Cette possibilité est offerte à l’entreprise qui ne dispose ni de délégué syndical, ni de comité d’entreprise ainsi qu’à celle qui en est pourvue lorsque les négociations engagées pour mettre en place un Perco ont échoué.

Dans le cadre de l’entreprise, les articles 83 et 39 sont également des dispositifs intéressants. Dans le cadre des contrats « article 83 », les cotisations sont périodiques et sont fixées par l’entreprise et partiellement ou totalement prises en charge par elle, en contrepartie d’allègements fiscaux pour l’entreprise et pour le salarié. Pour le salarié, les primes versées ne sont pas imposables. L’épargne constituée est bloquée jusqu’à la cessation d’activité, puis reversée uniquement sous forme de rente viagère. Lors de la mise en place du régime en entreprise, il peut être judicieux de lui associer un contrat « article 39 ». Mal connus, ces régimes permettent à la charge de l’entreprise de rattraper le retard pour certains salariés âgés en cas de mise en place tardive du dispositif de retraite dans l’entreprise.

 


Antoine Dadvisard, président du directoire
de Matignon Finances

Antoine-DadvisardPatrimoine Privé : Notre système de retraite par répartition est-il viable ?
A.D. : Malheureusement, notre système de retraite par répartition est à bout de souffle. A sa création en 1960, la France comptait 4 actifs pour 1 retraité. Aujourd’hui, ce rapport est tombé à seulement 1,36 actifs pour 1 retraité. Avec 18 millions d’actifs pour 13 millions de retraités pour le régime général, une durée de vie qui s’allonge et une pyramide des âges loin d’être favorable, l’édifice menace bel et bien de s’écrouler. Les réformes menées depuis 20 ans n’ont fait que ralentir un processus de plus en plus inéluctable. En 1995, la réforme Juppé a tenté sans succès d’aligner le public sur le privé et, en 1999, le gouvernement Jospin a créé le Fonds de réserve des retraites avec comme objectif initial de constituer une réserve financière de 150 milliards d’euros pour contribuer à partir de 2020 au financement des déficits des régimes de retraite. Force est de constater qu’à 5 ans de cette échéance, seuls 39 milliards ont été réunis. 110 milliards manquent encore à l’appel. Les réformes Fillon, Woerth et Ayrault n’auront pas permis de redresser la barre. Et que dire des négociations en cours entre l’Argic et l’Arrco. Faut-il y voir l’ultime espoir de sauver nos retraites. Rien n’est moins sûr !

P.P. : Existe-il des alternatives ?
A.D. : La solution est de constituer soi-même un pécule pour ses vieux jours. Pour y parvenir, la meilleure stratégie est de privilégier la diversification. Trois poches de placements sont ainsi à explorer : – l’immobilier locatif, – l’épargne liquide individuelle de type assurance vie et – enfin le Perp ou l’épargne d’entreprise comme le Perco ou le PEE dont la sortie est essentiellement en rente. Il n’est de fait pas conseillé de focaliser toute son épargne sur un seul type d’investissement. En louant un bien immobilier, le risque existe d’être confronté à des loyers impayés. Avec la Bourse, il est possible de doubler ses gains en six ans mais aussi de perdre tout ou partie de son capital. Les martingales n’existent pas. Il est par ailleurs vivement conseillé de commencer le plus tôt possible son effort d’épargne, par exemple dès 40 ans, et de privilégier les placements offrant une fiscalité avantageuse.

P.P. : Quels sont les avantages de ces différentes poches de placement ?
A.D. : L’assurance vie est une enveloppe fiscale avantageuse accessible par tous. Les fonds investis peuvent être récupérés à tout moment pour faire face à un imprévu. Avec les unités de compte, il est par ailleurs possible d’investir en bourse avec un horizon de placement à long terme en vue de doper sa rémunération et de se constituer un capital. Dédié à la préparation de la retraite, le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) permet pour sa part de se constituer une rente pour ses vieux jours. Il ne faut toutefois pas s’attendre à des miracles. Avec une espérance de vie d’environ 30 ans après le départ à la retraite, un capital accumulé de 100 000 euros sur un Perp ne permettra de recevoir qu’une rente d’approximativement 2 % à 3 % par an, à moduler selon les éventuelles options de reversion ! Mais sous certaines limites, les revenus placés sont déductibles des revenus, des économies d’impôts appelant à d’autres placements !

P.P. : Quelles autres pistes explorer ?
A.D. : Les produits d’épargne collective tels que le Perco sont également tout à fait recommandés. L’abondement versé par l’entreprise permet notamment de doper son rendement sans risque. Le PEE peut également bénéficier de cet avantage et profite aussi d’une fiscalité avantageuse, n’étant pas soumis à l’impôt sur le revenu. Pour les travailleurs indépendants, comme les artisans…, un système équivalent existe avec le Madelin dont la sortie est par contre exclusivement en rente. D’où la nécessité de panacher ce type de placement ou le Perp avec des solutions plus liquides comme l’assurance vie. Peu liquide, l’immobilier reste néanmoins l’un des piliers d’une bonne retraite. Même les patrimoines les moins fortunés peuvent y prétendre à travers les SCPI. Si ces produits appartenant à la Pierre papier n’offrent pas toujours une liquidité optimale, leur gestion est entièrement déléguée à des professionnels et les rendements souvent au rendez-vous ! 


 

L’assurance-vie cumule les atouts

À la différence du Perp, l’assurance-vie n’est pas à proprement parler un produit d’épargne retraite. Elle ne bénéficie pas sur ce terrain d’avantages fiscaux spécifiques. Mais compte tenu de sa fiscalité propre, l’assurance-vie peut tout à fait entrer dans la préparation de la retraite, avec l’exonération des plus-values de l’impôt sur le revenu au bout de huit ans. Elle permet en outre d’accéder à des supports d’investissement, les unités de compte, permettant de se constituer un capital, surtout dans une optique de long terme. À ce titre, le souscripteur dispose d’une large palette de fonds.

De fait, il est conseillé de privilégier pour sa retraite les produits permettant d’épargner avec un horizon de placement à long terme. Il est ainsi possible d’ajuster sa capacité d’épargne en fonction des aléas de la vie. En complément des produits bancaires, comme le PEL ou les livrets, il est conseillé de diversifier avec d’autres formes d’épargne par capitalisation, avec au-delà de l’assurance-vie un placement comme le PEA. C’est également un excellent outil de diversification de son épargne. À l’heure où les fonds en euros délivrent des rendements anémiques, le PEA est une excellente porte d’entrée vers les actions, avec à la clé l’opportunité de dégager un surcroît de performance sur le long terme.

Dans le cas de l’assurance-vie, si elle offre d’excellentes opportunités pour se bâtir une retraite, il ne faut surtout pas se cantonner aux fonds en euros au regard de la faiblesse de leur rentabilité actuelle. Il faut ainsi mettre une dose d’unités de compte (UC), autrement dit d’actions, dans son assurance-vie. Aussi avant de souscrire une assurance-vie, il est ainsi important de comparer les OPCVM disponibles dans son contrat et les différents types de gestion proposés. Il est également conseillé de disposer de fonds de différentes sociétés de gestion, des fonds de fonds ou de fonds multi-gérants, qui permettent de doper la performance de votre assurance-vie. Les univers d’investissement sont globalement très larges, dépassant le seul cadre des actions françaises ou européennes contrairement au PEA. Avec les fonds de fonds (…), il convient toutefois de surveiller les frais de gestion.

Ils peuvent absorber une bonne partie de la performance. Mais l’avantage de l’assurance-vie réside également dans sa grande flexibilité. Votre capital reste toujours disponible. Vous pourrez palier au moindre imprévu en effectuant par exemple un retrait partiel de votre contrat.

Pour s’assurer d’une retraite, il faut bien sûr opter au moins en début de phase d’investissement dans les UC ou supports actions. Mais plus l’âge du départ à la retraite se précise plus il faut sécuriser son épargne. Dans ses placements, il est ainsi bon de pouvoir choisir entre au moins trois supports d’investissement différents, dont un présentant les caractéristiques d’une gestion pilotée, c’est-à-dire adaptée à l’horizon du départ à la retraite afin de réduire les risques financiers.

Au final, si le régime des retraites par répartition part à la dérive, les Français disposent tout de même d’un large éventail de placements pour palier à la faiblesse attendue de leurs futures pensions. À condition toutefois de ne pas se réveiller trop tard et de jouer la diversification dans une optique de long terme pour s’assurer un capital ou une rente pour ses vieux jours !

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